Attention !

Le dossier Pétrole et le dossier agriculture doivent être bouclés pour le lundi 21/03 !

Tous les articles non finis à cette date ne seront pas publiés.

Quand on n'a pas de pétrole, on a des idées !

 

Quand on le brûle, c'est une énergie qui fait tourner les machines dans de nombreuses usines, qui fait tourner aussi les moteurs de la quasi-totalité de nos transports... Mais c'est aussi une matière première, à la base de toute l'industrie du plastique.

 

Autant dire que le pétrole a permis aux entreprises de produire et aux ménages de consommer....toujours plus.

 

Donc que se passe-t-il quand le prix du baril de pétrole monte ? baisse ?

Voici les questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans ce dossier du mois de février 2016.

L'équipe de SES très intéressant !

Se faire une idée sur le sujet avec la carte mentale réalisée par l'équipe des secondes

Constater les faits.

Un peu de méthode, que diable !

Dans le graphique ci-dessus, on constate que le prix du baril de pétrole est passé de 1.6 $ en 1960 à 35.5$ à la fin des années 1970. il a donc été multiplié par 22.2 durant cette période.

Il a augmenté à nouveau entre le milieu des années 1980 et 2008 : passant de 12.3$ à 94.1$ (il a augmenté de 665%).

Il est d'autant plus frappant de constater la baisse à laquelle nous assistons depuis 2012 puis que le prix du baril de pétrole a diminué de 68%.

Comment ça se calcule ?

 


Ensuite : comprendre les mécanismes du marché en économie...

Une petite vidéo (vous avez besoin de vos oreillettes pour écouter le commentaire) pour comprendre comment fonctionne un marché.

Le pétrole a-t-il été plus cher ? moins cher ? Pourquoi ?


Chute du prix du pétrole Vs. Épuisement des stocks
par Iouan & Jonas


Mots clés : pétrole, énergie, économie, chute des prix, puits de pétrole, barils, pénurie, conflits mondiaux, rareté


A- Le pétrole étant une énergie fossile, il est épuisable, ce qui va obliger les hommes à trouver d’autres façons de produire du plastique et d'alimenter les véhicules. D'ici quelques dizaines d'années les ressources pétrolières terrestres seront épuisées et il vaut mieux pour les hommes qu'ils aient à ce moment-là trouvé des alternatives notamment pour créer du plastique, essentiel aux hommes et à la société de consommation. La rareté du pétrole s'annonce. Et pourtant les prix baissent. Il est possible que la baisse des prix du pétrole soit due à une exploitation toujours importante du pétrole par les compagnies pétrolières sans prendre en compte son épuisement proche.

E- En effet pour l'instant les prix du pétrole baisse car grâce aux moyens d'extraction plus performants et pour faire face à la demande de plus en plus importante, les compagnies pétrolières continuent d'en extraire massivement, sans prendre compte le fait que dans quelques dizaines d'années il n'y en aura plus. Les compagnies pétrolières ont pour but de faire des profits sans penser aux répercussions futures de la surexploitation sur l’environnement.

I- Par exemple le pétrole qui sera épuisé dans quelques années devrait suivre le pic de Hubbert (voir schéma « Pic de Hubbert ») qui consiste en une exploitation tout d'abord facile et donc le prix du pétrole diminue. Puis les ressources s’épuisent et la quantité disponible diminue, ce qui entrainera une forte augmentation des prix, car l'offre sera inférieure à la demande sur le marché. Pour l'instant nous en sommes encore à la phase 1 car grâce aux méthodes d'exploitation de plus en plus sophistiquées, comme l'injection de gaz permettent d'augmenter la pression souterraine dans le réservoir de pétrole de façon à forcer celui-ci vers la surface, les compagnies pétrolières parviennent toujours à répondre à la demande  mais l'épuisement du pétrole étant proche nous nous approchons sans aucun doute vers la phase 2.

Sources

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internet : un article de Samuel Benoit, un ingénieur thermicien "avec plus de 10 ans d'expérience et plus de 400 références dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique."

presse écrite : Jean-Michel Beuzat, Le Monde, 01/02/2016

Prix du baril de pétrole...

Baisse ou hausse ?
Par Lisa  & Inès

Mots-clésprix du pétrole baisse/hausse de la quantité de pétrole / marché du pétrole / nouvelles énergies / pétrole de schiste

[A] Aujourd'hui, le prix du baril de pétrole est en chute libre. En effet, les prix du marché du pétrole sont en baisse : les consommateurs recherchent de nouvelles énergies et tentent d'abandonner cette énergie fossile. Mais en même temps, le pétrole est une ressource en cours d'épuisement car elle a été trop sollicitée durant ces dernières années. De plus en plus de personnes se tournent vers l'énergie solaire avec les panneaux solaires, moins coûteux en carbone. Par exemple, en 2013, les énergies renouvelables représentaient 17,8 % de la production totale nationale. La production de ces nouvelles énergies ne cesse d'augmenter. Donc, la demande diminuerait, mais l’offre aussi, sur le marché du pétrole.

[E] De  nos jours, le Produit Intérieur Brut de la France n’augmente que faiblement. Cette récession entraîne une augmentation du chômage qui provoque aussi une baisse de revenus pour les Français. Étant donné que leurs revenus n’augmentent pas ou peu, la demande du pétrole devient inférieure à l'offre car il y a moins d'acheteurs potentiels. Tout cela entraîne la baisse du prix du pétrole car la demande de pétrole est inférieure à la demande sur le marché du pétrole.

[I] En effet, En 2015, 10,5 % de la population française était au chômage. De plus, en Janvier 2015, le baril de pétrole s'élevait  à 41,6€ alors qu'en Janvier 2016, ce prix atteint 28,4€, il est en baisse de 31,8 %. Cela confirmerait donc le mécanisme suivant :


Manque de croissance -> chômage -> revenus faibles -> D < O sur le marché du pétrole -> baisse du prix du pétrole.

En outre, de nouveaux pays entrent en concurrence avec le premier pays exportateur de pétrole : l'Arabie Saoudite. En effet, les Américains développent le pétrole de schiste ce qui crée une concurrence avec l'Arabie. De plus, les iraniens reviennent sur le marché du pétrole en étant le deuxième exportateur mondial de pétrole. Cette hausse subite de l’offre agrandit donc le décalage entre l’offre et la demande sur le marché du pétrole (O >>D). Et cela accélère la chute du prix du baril de pétrole.

Sources

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Presse écrite :  Jean BOISSINOT et François MEUNIER, « Prix du pétrole : et si les Saoudiens bradaient leurs stocks ? », Le Monde, 3 mars 2016.
Site Internet de l'INSEE, le 15 mars 2016,  « Prix du pétrole et des matières premières importées, février 2016 »

 


2. Baisse du prix du pétrole : la faute de l'OPEP ?

Par Hugo et Killian

Mots-clés :

Exportation/Importation ; Production ; Consommation.

Depuis peu de temps, le prix du pétrole a chuté pour tomber à 30 dollars le baril. Nous allons montrer comment cela est-il arrivé.

La baisse du prix du pétrole s'explique par le fait que la croissance de la Chine arrête d'augmenter depuis 2014 donc sa demande en pétrole fait de même.
Les industries pétrolières qui avaient prévu une augmentation de la demande chinoise ont produit plus alors que les Chinois ont arrêté d'en demander plus. Donc la demande de pétrole est devenue inférieure à l’offre sur le marché du pétrole, donc le prix du pétrole a diminué..

En outre, les États-Unis se sont lancés dans la production de pétrole de schiste suite à la découverte de pétrole dans leur pays et ont augmenté considérablement leur production de pétrole. L'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) ne veut pas non plus réduire sa production car pour eux, le coût de production est inférieur à celui des États-Unis. Et donc les pays de l'OPEP offrent du pétrole à un prix plus compétitif (plus bas).
Par conséquent, L'OPEP (dirigé par l'Arabie Saoudite)  est le premier exportateur de pétrole au monde.
Les plus grands exportateurs du monde se font donc une guerre du pétrole en injectant dans le marché une offre qui est supérieure à la demande. La conséquence en est la baisse des prix qui devrait mener à une hausse de la demande et une baisse de l'offre. Le marché devrait donc se réguler seul.
Source                 

3. Avoir du pétrole dans son pays : bénédiction ou malédiction ?


Avantages et inconvénients de la présence d'une ressource pétrolière dans un pays

Par Bétina & Galice

 

Mots-clés : ressource pétrolière - durabilité - inégalités - richesse - PIB - compagnies pétrolières

 

Le fait qu'il y ait une ressource pétrolière dans un pays est, par certains aspects, un avantage.

La vente par exportations de cette énergie fossile permet de gagner de l'argent et donc d'augmenter le PIB du pays en question. Cet argent permet d'investir, par exemple avec la construction de stades de foot au Cabinda en Angola ou d'un énorme centre-commercial au Timor-Oriental.

 

Cependant, la présence d'une ressource pétrolière dans un pays peut apporter des désavantages. En effet, certains états se reposent sur cette source d'argent et ne pensent pas au futur de leur pays qui ne disposera pas éternellement de cette énergie. Les dirigeants ne construisent rien de durable qui stabiliserait l'économie du pays une fois la source de pétrole épuisée. Par exemple, au Timor-Oriental, un petit pays situé à l'extrémité de l'Indonésie, seuls des projets gigantesques qui bénéficient aux étrangers, comme un centre commercial nommé « Timor Plaza » ou encore le nouveau et luxueux bâtiment du ministère des affaires étrangères voient le jour. Selon Luciano Alvarez du Courrier International, «10 ans après l'indépendance, la pays vit sur l'argent du pétrole». Cette citation montre bien que ce pays ne mène pas une politique de durabilité

 

De plus, la richesse apportée au pays ayant à leur disposition une ressource pétrolière sur le territoire ne bénéficie absolument pas à la population étant donné qu'aucune infrastructure n'est mise à leur disposition afin de garantir des conditions de vie décentes.

C'est de nouveau le cas au Timor-Oriental où la population majoritairement rurale continue à cuisiner au feu de bois, à cultiver leur jardin le long de fleuves pollués et n'ont même pas les moyens de s'acheter quoi que ce soit au « Timor-Plaza », ce dont ils rêvent pourtant. Un phénomène semblable existe en Angola, dans l'enclave pétrolière de Cabinda où seuls les employés des compagnies pétrolières sont autorisés à entrer et vivent reclus. Selon Jean-Philippe Rémy pour Le Monde «Ce pays, l'Angola vient de voir s'achever la construction de l'un des quatre stades prévus avec un coût total d'un milliard de dollars alors que les écoles manquent.» Ici non plus, l'argent apporté par le pétrole ne bénéficie pas à la population et creuse les inégalités entre les détenteurs de cette ressource et le reste de la population.

 

Sources

Luciano Alvarez, Courrier International, juillet 2012, page 28-29

Jean-philippe Rémy, Le Monde, janvier 2010, page 5

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Where does oil come from ?
par Théo & Youenn

mots clés

Baril, Brent,  pétrole, pays, prix, offre, demande, OPEP, État Islamique

Les pays qui produisent le plus de pétrole dans le monde en 2015 sont le Vénézuela, l'Arabie-Saoudite, Canada, Iran et l'Irak. Ces cadors effectuent une surproduction de 1 à 2 millions de barils par jour. 

O>D=>P(-)
L'Offre est supérieure à la demande, ce qui entraine la chute du prix du pétrole.

Cette baisse du prix est causée en grande partie par l’État islamique qui est un électron libre parmi les pays de  l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole),
La baisse du prix a démarré en juin 2014 et s'est amplifiée en fin 2014, en effet, il y a une baisse de 15,8% depuis juin. Le Brent est passé de 115,06 dollars en fin juin à 91,61 en octobre (- 20.4%).

Sources

illustration : http://www.franceinter.fr/emission-ledito-la-baisse-du-cours-du-petrole-par-alain-frachon

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/12/04/pourquoi-les-prix-du-petrole-sont-bas_4824942_3234.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_p%C3%A9troli%C3%A8re
http://portail.cea.fr/multimedia/Pages/animations/energies/ou-sont-les-sources-d-energie.aspx
http://pasmer.free.fr/Petrole/index.html

4. Énergies fossiles et externalités négatives

Énergies fossiles et externalités négatives
Par Natacha & Sélune

 

Aujourd'hui, les énergies fossiles sont causes de nombreux débats parce qu'elles génèrent beaucoup d'externalités négatives, c'est à dire des conséquences négatives et involontaires de l'activité d'un ou plusieurs acteurs de l'économie. On se demande donc comment limiter ces énergies.

 

Énergies fossiles, de quoi parle-t-on ?
Les énergies fossiles sont le charbon, le gaz et le pétrole, qui se sont constitués il y a plusieurs millions d’années par une accumulation et une décomposition de matières organiques d’origine végétale. Il s’agit donc de dérivés de carbone, qui, en se consumant, dégagent du dioxyde de carbone qui est un gaz à l'origine de l’effet de serre.

 

Notre avenir face aux changements climatiques
Début Juillet 2015, plus de 2000 scientifiques de 100 pays différents se sont réunis à Paris, à l'UNESCO, pour un colloque appelé «notre avenir face aux changements climatiques».  Il en est ressorti que les activités humaines sont largement à l'origine des changements climatiques  en créant une sur-utilisation d'énergies responsable des gaz à effet de serre. Pour couvrir l'ensemble des besoins énergétiques de la planète, il faudrait combiner les énergies éoliennes, hydrauliques et solaires, qui pourraient, d'ici 20 ans, remplacer les énergies fossiles qui s'épuisent.
Selon une étude effectuée en 2009 par une équipe de l'université de Stanford, situé en Californie, il a été montré que les énergies éoliennes, solaires, géothermiques, marines et hydrauliques sont de meilleures solutions contre la pollution par rapport aux énergies fossiles.
Il a aussi été montré que pour le secteur des transports, utiliser des énergies renouvelables pour les véhicules électriques ou à hydrogène pourrait réduire considérablement la pollution émise.

 

Par ailleurs, les marées noires sont un autre – mais non des moindres - problème majeur des énergies fossiles (pétrole).
Le terme ''marée noire'' fut inventé par un journaliste en 1967 suite au naufrage du pétrolier Torrey Canyon. Les marées noires sont l'écoulement d'une nappe d'hydrocarbures provenant d'un déversement volontaire ou involontaire d'une importante quantité de pétrole dans la mer puis ramenées vers la cote par l'effet des marées...
Le bilan de ces catastrophes naturelles est bien visible : la surface de la mer est marquée par la trace des nappes toxiques d'hydrocarbures. Les marées noires ont également un impact sur la faune et la flore, et sur l'économie par les coûts de nettoyage.

 

Réglementation nécessaire
Aujourd'hui, il existe une loi sur les transports pétroliers et autres marchandises dangereuses dans l'Union Européenne, il y a des contrôles, des suivis et des obligations de façon à lutter contre les marées noires. Ces lois se nomment «Erika», ce nom provient du pétrolier à l'origine d'une importante marée noire le 12 décembre 1999. Ces lois ont été adoptées en 2009.

Sources:

Pour la science, n°89, octobre-décembre 2015
http://www.marees-noires.com/

Un autre point de vue sur les marées noires

par Corentin et Mathys

Aujourd'hui le problème de marée noire est toujours présent dans le monde. La population   a toujours cette  peur de voir se déverser des millions de tonnes d'hydrocarbure (pétrole brut, fioul, mazout...) dans les océans et de provoquer une véritable catastrophe naturelle.

Des marées noires comme celles liées au naufrage de  l'Amoco Cadiz en 1978 ou de  l’Erika  en 1999 sur les côtes bretonnes, ou encore à la guerre du golfe  en1991, ont pour beaucoup d'entre elles des causes similaires.
Certaines marées noires sont dûes à du matériel endommagé et accidents de transports, car les entreprises veulent faire toujours plus de bénéfice et négligent l'entretien des infrastructures.           Depuis 1967, 50 naufrages de bateaux ont ainsi abouti à une marée noire. 
   
Mais d'autres marées noires, comme celles liées à la guerre du golfe sont dues à des sabotages de puits qui contiennent le pétrole.

Ces marées noires provoquent immédiatement un bouleversement dans le monde économique concernant les hydrocarbures. Une chute des ressources pétrolière annonce une augmentation des prix du baril. Le marché du pétrole étant en manque d'offre mais la demande toujours aussi forte, le prix du pétrole doit augmenter pour retrouver un équilibre.

 

Source

Revue La Science et la vie (Paris) > 1115 (08/2010)
Revue Ar men > 111 (avril 2000)

internet
http://www.sur-la-plage.com/articles/les-tragiques-degats-d-une-maree-noire-90.php
http://prixdubaril.com/

5. Le financement du terrorisme par le pétrole

par Marion et Romain


Depuis que l'EI a proclamé son califat en juin 2014, son territoire s'est étendu sur l'Irak et la Syrie et le groupe djihadiste contrôlerait désormais au moins une vingtaine de puits de pétrole en Irak et en Syrie. Il s'appuie sur une administration et des sources de financement solides grâce auxquelles il s'est forgé une indépendance financière.

Sa source majeure de revenus est le pétrole qui représente 50% des revenus de l'organisation terroriste. Une dizaine de champs pétroliers seraient aux mains de l'EI.
Cet or noir représente 44000 barils/j en Syrie et 4000 en Irak. Alors que sur les marchés financiers le prix du baril est à 45$, l'EI les revend à 30$, cela constitue une manne d'environ 1,4 millions de $ quotidien (soit plus de 500 millions de $ annuel). L'EI revend donc le pétrole à prix cassés, notamment à partir de son champ pétrolier d'Al-Omar (le plus gros site de production de Daesh).

Le Financial Times a mené une enquête révélant comment l'EI parvient à maintenir une chaîne de production stable en dépit du contexte politique qui l'entoure. Extrait puis raffiné, le pétrole est revendu à prix réduit au marché noir à des contrebandiers Turcs.

Au cours des huit dernières années, la vente de pétrole sur le marché noir de Turquie a rapporté 800 millions de dollars à Daesh. Il s‘agit du pétrole irakien et syrien transporté par des camions depuis l’Irak et la Syrie à travers la frontière turque et vendu à un prix inférieur à 50 % par rapport à sa valeur sur le marché international. Avant d'être consommé à l’intérieur du pays, le pétrole brut est raffiné sur le territoire turc par les raffineries turques et vendu sur le marché turc. Les terroristes de Daesh et leurs opérations vivent de l’argent perçu grâce à la vente du pétrole irakien et syrien sur le marché turc.
Sans cette source de vie, Daesh n'est plus.

Mais évidemment, l'EI utilise bien d'autres moyens pour s'autofinancer.
Une de ses sources provient des nombreux pillages, de taxes et de racket effectués par l'EI auprès des populations locales et particulièrement les fonctionnaires dans les villes qu'il contrôle ainsi que des taxes sur l'éducation auprès des élèves.
Il en profite également pour taxer tout passage aux frontières qu'il contrôle.

L'agriculture tient aussi un rôle non négligeable dans le financement de cette organisation. L'EI contrôle la plaine agricole du pays. Ainsi la production et la vente de céréales et de coton lui permet d'augmenter un peu plus son capital.

Depuis que l'EI a proclamé son califat en juin 2014, son territoire s'est étendu sur l'Irak et la Syrie et le groupe djihadiste contrôlerait désormais au moins une vingtaine de puits de pétrole en Irak et en Syrie. Il s'appuie sur une administration et des sources de financement solides grâce auxquelles il s'est forgé une indépendance financière.

D'autres sources de revenus s'attachent aux extorsions, et aux trafics en tout genre (art, armes, organes, esclavage humain, etc.) et de donations.
Concernant le trafic d’êtres humains l'EI ne se contente pas de réprimer les minorités qu'il juge hérétiques, mais il les utilise pour se financer :

  • Soit en réclamant des rançons contre la libération des personnes kidnappées,
  • Soit en vendant des populations réduites en esclavage en particulier des femmes.

Pour le trafic d’œuvres d'art, les antiquités sont pillées sur les sites archéologiques et saccagés par l'EI et sont écoulées par la Turquie voisine, grâce aux filières de contrebande.


Enfin leur dernière source de revenus est approvisionnée par les djihadistes étrangers qui viennent renforcer les rangs de l'organisation et dans certains cas apportent de l'argent. Selon l'ONU, 110 pays fournissent aujourd'hui des combattants à l'EI.

Sources internet :

https://translate.googleusercontent.com
http://www.lefigaro.fr/
http://www.lemonde.fr/
Journaux/documentaires : Journal Le Monde


6. baisse du prix du pétrole : quelles conséquences pour les ménages et les entreprises ?

Par Camille et Manon

 

En 1960, le prix du baril de pétrole n'était que de 1.6$ (US).  Mais ce prix a augmenté fortement,  puisqu'en 2012 le baril était estimé à 110$. Il a donc été multiplié par 69 !!
Nous avons ensuite constaté qu'une baisse des produits pétroliers a eu lieu. En effet, en 2012, le prix du baril était fixé à 110$. En janvier 2016 il a diminué de 74.8$ et est donc passé à 35.2$. De telles variations

 

En ce qui concerne la baisse des prix des carburants, nous avons interviewé nos proches dont les avis sont partagés. Certains ménages pensent que c'est une bonne chose pour les personnes qui roulent beaucoup car cela diminue les frais de transports notamment pour les vacances. Cela leur permet donc d'augmenter leurs dépenses de consommation.

Pour les entreprises, c'est positif car les coûts de transport, de chauffage, et donc les coûts de production diminuent. C'est une bonne chose pour les structures car cela leur permet de diminuer les prix de vente, ou alors d’augmenter leurs dépenses d’investissement ou encoure d’embaucher des salariés.

Mais cela diffère les investissements dans les énergies renouvelables dans le temps.

D'autres personnes ne voient pas la différence, étant donné l'augmentation des taxes pour rembourser les déficits ! En effet, la baisse des prix à la pompe n'est pas proportionnelle à la baisse du prix du pétrole brut à cause de la TIPP (taxe intérieure sur le prix du pétrole).
C'est aussi une mauvaise chose car les personnes se permettent de rouler plus, d'où plus d'accidents et de pollution.
Source

« A qui profite la baisse du pétrole », Medhi Benyezzar dans l'Obs (p.26)


7. Y a-t-il une vie après le pétrole ?

Un avenir après la fin du pétrole...
par Amély et Elma

Comment évoluerait la société actuelle si la ressource pétrolière venait complétement à disparaître dans quelques années ?

 

Ces dernières années nous avons remarqué une certaine baisse des stocks de pétrole. Ceux-ci verraient leur fin dans un peu plus de 5-10ans. Comme le pétrole est l'une des énergies les plus importantes dans la société actuelle, de nombreuses personnes cherchent des solutions afin de trouver différentes énergies dites « nouvelles »,  et/ou renouvelables dans le but de compléter ou se substituer aux énergies fossiles...

Car si les ressources continuent de baisser, l'offre sur le marché fera de même. Parallèlement, la demande restera stable et par conséquent elle deviendra plus importante que l'offre. Cela engendrera l'augmentation des prix et ceci causera la chute du pouvoir d'achat des ménages. La société aura alors besoin de se tourner vers des énergies «  nouvelles », comme :

  • L'énergie photovoltaïque et éolienne qui sont les principales ressources renouvelables. Elles consistent à produire de l'électricité à partir du soleil ou bien d'une énergie mécanique, le vent.
  • L'agro-carburant est disponible sous trois formes : l'huile végétale, le bioéthanol et l'ester huile végétale, qui ont déjà été utilisés et mis au point. Ils sont aussi rentables financièrement.


Cependant les agro-carburants représentent  certains aspects négatifs.
Ils pourraient poser quelques problèmes sur la production alimentaire et le rejet de gaz à effets de serre, car ils causeraient la destruction des forêts primaires par leurs implantations.
En outre, il y aurait de nombreuses usines à créer et des réseaux de transport et de distribution à mettre en marche, ainsi que la construction de véhicules adaptés aux transports de cette énergie. Tout ceci serait bien compliqué et coûteux à réaliser en seulement 5-10 ans, c'est à dire lors de la disparition du pétrole.

En Chine l'énergie photovoltaïque se développe rapidement. Ce pays a su mettre en place un processus afin de "remplacer" ou du moins réduire la consommation de pétrole. Cependant la production électrique des éoliennes représente seulement 3% de la production totale d’énergie du pays. C'est pourquoi il faudra développer aussi cette technique.
Les agrocarburants se développent aussi en Europe sous les yeux attentifs du Parlement Européen.
Les éoliennes sont aussi d’actualité. En Europe celles-ci ont vu leur production énergétique augmenter. L’Allemagne a gagné 29 075 MW fin 2011 et depuis n'a fait qu'augmenter. Idem en Espagne avec 21 673 MW et la France quant à elle a 6 684 MW à son compteur.

Notre société  évolue à son rythme et  continue de trouver des solutions pour substituer à la ressource pétrolière si importante dans notre vie quotidienne, mais qui viendra à disparaitre dans les années à venir.

Sources
Pour La Science 089 "Se passer des énergies fossiles ?"  page 76-81
Courrier International 1283 "Les énergies fossiles doivent céder la place" page 38-40


Télécharger
Un article du Monde (3mars 2016)
Prix du pétrole : et si les Saoudiens « soldaient un produit qui risque de passer de mode » ?
prix_petrole_LeMonde_3Mars2016.pdf
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des liens pour ceux qui sont en panne de sources !